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  • Photo du rédacteurM B ©

la mauvaise réputation des bars endoumois

A la fin du XIXe siècle, au 285 rue d'Endoume se tenait un bar qui devait son nom au seul arbre qui poussait dans le jardin attenant, un acacia dont les branches retombaient dans la rue.

Le fils du capitaine de la Garde Civile, Bosc, fut assassiné dans ce bar et son frère fut lui aussi assassiné 20 ans après dans le "Bar du Siècle", 254 rue d'Endoume (renommé plus tard "Bar du Ciel")


Note : La Garde civique était une sorte de milice citoyenne, qui regroupait essentiellement des ouvriers; elle s’était constituée lors de l’occupation de la Préfecture en 1870 et faisait

autorité dans les rues. Elle procédait à des arrestations expéditives et se montrait intransigeante envers tous les opposants à la Révolution. Avec la bienveillance du préfet Esquiros, les gardes civiques accentuèrent leurs actions et s’en prirent violemment aux notables et à l’Eglise. À son arrivée, Esquiros avait constaté que la dictature à Marseille était « celle de l’opinion publique », et il décida de lui accorder quelques « sages concessions ».


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