argument avancé par les jeunes qui ont organisé une dernière soirée ce vendredi.
Mais qu'est-ce faire la fête pour eux ?
Se retrouver nombreux dans un tourbillon qui semble abolir provisoirement les personnalités, mais donne pourtant à chacun l'occasion d'exprimer des désirs habituellement réprimés, pensant que ce que l'on fait pendant la fête demeurera sans conséquences, précisément parce que l'on n'est pas censé être alors entièrement soi-même; il arrive que l'ivresse soit manifeste (texte de J P Sartre)
Faire fi de toutes les règles de bon voisinage : en s'éclatant au rythme d' une musique forte et enivrante jusqu'à plus de 3h du matin, avec un besoin évident de se retrouver entre copains dans un grand bain collectif (plus de trente jeunes dans un espace restreint qui font fi de la gêne occasionnée aux voisins)
Vivre hors de toute contrainte familiale...
Où est donc passé le plaisir ?
Les parents n'ont aucune idée du spectacle lamentable qu'offrent leurs enfants durant ces soirées !!! une trentaine de jeunes s'agitant en musique dans un espace restreint, stimulés par des boissons alcoolisées...des filles fuyant la soirée pour s'effondrer dans la rue, pleurant, proches d'un malaise... des garçons quittant la maison hôte au petit matin en y laissant leurs vomissures...
En période de crise, il faudrait que ces jeunes ne se lamentent pas sur leur sort, mais fassent preuve d'imagination afin de trouver les moyens de faire la fête autrement.
En sont-ils capables ? On les plaint, mais que font les adultes pour les aider sur le plan de la créativité ?
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